....J'ai dû faire depuis que je m'efforce de traduire par les mots mes états d'âme une dizaine d'alle-retour à Paris pour diverses raisons selon les saisons : voir ma mère et quelques bouts de mes familles; je dis bien MES car des raisons bonnes ou mauvaises font se tenir en lisière les uns ou les autres.Je ne dirai plus avec Sartre " Familles je vous hais !" car si discenblable les uns des autres il suffit de piccorer lorsque l'envie est là et les présents agréables. Je ne fais pas cela par intérêt presque tous les membres de ma famille ayant une de mes toiles sont imperméables à ce genre de truc; et puis je traîne comme une espèce de cape qui rend difficile les échanges artificielles. Paris a tellement changé : pensez, j'ai quitté la ville en 80, suis revenu quelque temps pour m'occuper d'une galerie qui me prenait tout mon temps; je pense voir plus de gens que j'aime depuis que je suis ici à Cannes que lorsque je m'occupais et de la galerie Bréda et de courir à droite et à gauche sans compter mes entraînement quotidien aller-retour à Boulogne. Je suis bloqué par mes limites en informatique mais ça-y-est je dois lire une dernière fois mon tapuscrit puis faire un nombre indéterminé de tirages et de colis accompagnés d'une bafouille pour chacun ou chacune.Je ne m'attend à pas grand chose mais tant que le dernier colis ne sera pas envoyé , je ne saurais que glandouiller et parler avec Caroline de tout et de rien; je ne pense pas que ce RIEN ne fasse pas parti de ce TOUT qui remplace le reste : voyages,enthousiasme politique, lever les " troupes " que nous faisions sans y croire vraiment; n'être d'accord sur rien et sur tout selon l'humeur et l'ordre du déclenchement de nos joûtes oratoires bien que la non-action nous répugnait au plus au point ; bon, la prochaine au prochain numéro........