.....Tout à coup le nombre de lecteurs de mon blog a diminué de manière significative le temps de mon silence durant la semaine passée à Paris ( une vingtaine par jour, près de 13000 en tout ); pour tenter de justifier la nécessité de faire éditer tous ces écrits que j'ai noirçi depuis presque un an j'essaye de faire bonne figure et de prendre sur moi; cela pour ne pas sombrer dans un désespoir et un déshonneur que je sentais poindre de l'injustice qui semble inévitablement m'accabler en me renvoyant dos à dos avec l'ignoble individu qui planifia le vol de mon oeuvre et se construire un entourage prèt à abonder en son sens. Me voici clouer au lit; j'ai monté dès mon retour une grande bibliothèque dans notre cuisine pour que Caroline puisse y ranger tous les livres de sa jumelle disparue et que j'avais mis en cartons avec l'aide de mon fils Jérémy et de ma presque-fille Alice et de son compagnon. J'apprend ce matin que la femme de X qui habite un appartement dans l'immeuble à côté de la Galerie Signature où j'expose quelques peintures est entrée voir le galériste pour lui dire son bonheur et sa gène de voir que j'avais repris le dessus et que son mari était à la dérive depuis notre séparation; ils ne vivent pas ensemble et ont 2 enfants . Caroline me dit qu'il avait été amoureux de moi mais n'osait l'avouer et devint jaloux de tout et de tous les gens que je connaissais excepté elle dont il était impressionné; jusqu'à la folie ! Quel gâchis de n'avoir jamais avoué être dans l'incapacité de me promotionner réellement autrement qu'en multipliant les peintures qui plaisaient aux visiteurs de passage non professionnels et qu'ils me fallaient refaire jusqu'à la nausée. Quand il crut comprendre que je ne supportais plus cette impasse et que nous n'avions plus besoin l'un de l'autre ce fut le clash et l'amour se transforma en haine, étant d'une sous-culture non assumée; il ne pouvait pas admettre SES limites, désirant plutôt ma propre disparition ou un geste incontrôlé de ma part contre lui pour apparaître LA victime. Est-il possible qu'un appel rétablisse la vérité ? Je ne pourrai supporter en plus que mon " livre " soit refusé par un éditeur digne de ce nom; je préfère disparaître que de perdre sur toute la ligne; pour le moment je me suis traîné jusqu'à l'ordinateur alors que la chaleur est accablante et que je ne pourrais sûrement plus me baigner de tout l'été; je vais me bourrer de cachets pour cette journée où je désirai me mettre sur la toile de St Trop et de Brigite B. Demain m'attend des examens pré-opératoires. Mon D. que la chance me sourisse un peu pour une fois !.......