.....Avant toute autre chose, un mail reçu dans la nuit de notre ami de toujours Alain Nénoff nous écrivant avec ses larmes le départ éternel de sa chère Maman; je viens de lui écrire quelques mots et de lui téléphoner pour lui dire ma peine....Overdose d'un reportage à la TV, mi crado, mi voyeuriste sur Végas dérapant sur le sexe version hamburger-papier gras. Zapping pour fuir Sémoun au Palais des Sports ( mazette ! ) s'échinant le diablotin à faire de même en costume-polo noir pour un parterre de frenchies plus que moyens. Au secours Alex Métayer ils sont tous plus zéros les uns que les autres !J'ai passé ma journée de retour à la peinture loin, très loin de cette retappe et Caroline a installé une crèche et une ambiance de fête pour la venue lundi de mon fils Jerry et de son cousin; cela faisait deux ans que nous n'avions plus le coeur à faire tout cela sans la venue de Patricia....Le bouquin de ma mère est entre ses mains, super-réussi m'a-t-elle dit. Jerry aura le n° 1 car elle désire les numéroter et qu'il aie le premier en tant que dernier des Wasserman en titre; j'espère qu'il en sera fier et digne.Je n'ai pas abusé de ma reprise et ai arrêté dès les premiers signes de fatigue et de douleurs dans la main droite qui a perdu l'habitude de tenir un pinceau. Plus question d'à peu près rattrapé par les traits noirs; il me faut trouver le juste équilibre entre figuration et vertige que mon ancienne méthode permettait mais indisposait trop d'amateurs qui ne se voyaient pas exposer chez eux ce qui provoquait un certain malaise par la puissance de mon style. Cette surcharge était le signe de mon désir et cette transformation de tous mes " repentir " en détails supplémentaires va me manquer... En fin de course, le nez collé sur la toile provoquait une accélération du rythme du regard et la cadence cardiaque au galop poussait le souffle à traverser le miroir des habitudes visuelles. C'est un énorme compromis que je fais pour trouver une place, MA place dans ce " marché " en écoutant les critiques qui m'étaient faites depuis si longtemps d'un chaos trop chargé. Nous verrons si cela aura une traduction sur les ventes... C'est cela ou l'abandon pure et simple par arrêt de l'arbitre : le manque de ce satané fric ! J'assume ce virage car j'ai écouté quelques voix amies qui ont su trouver les mots; et ces mots sont devenus style par mes doigts. Je pense à Alain et j'ai de la peine au delà de cette cuisine picturale.......