.....Il doit être 18 heures environ. Le dimanche précédent j'avais été jouer au basket avec un type plus grand et meilleur que moi; les feuilles tombaient sur le terrain en mauvais état d'un coin désert de St Maur où nous habitions; ce joueur était le fils d'un médecin qui était mort et j'imaginais avec effroi ce que pouvait être de vivre sans son père; j'étais de taille normal pour jouer à ce sport qui exige de ne pas être trop petit. Ce mois de novembre était épouvantable, venteux, frais et triste. Sans être trop orgueuilleux mon compagnon d'entrainement était fier de sa technique qui lui permettait d'attirer l'attention de tous les autres adepte de cette discipline de notre lycée et j'étais heureux qu'il m'ai choisi pour s'entraîner ainsi.Puis vint ce jeudi maudit où je faisais continuellement l'aller-retour du salon à la cuisine me chercher de petit sandwiches ce qui provoqua chez mon père une réflexion affirmant que je révisais mal un examen de science nat. qui devait avoir lieu le lendemain. Ma mère et ma" petite soeur "( de deux ans plus agée que moi ) avaient été à Paris acheter des bottines blanches très à la mode à cette époque et arrivèrent lorsque tout était trop tard; j'entendis des allaitement étranges, je couru dans le salon où se trouvait le splendide bureau de mon père; il essayait de respirer et déjà la couleur de son visage passait du blanc au plus dviolaçé; j'essayais en vain de redresser ce corps massif qui devenait flasque avant de se raidir; je pris le combiné du téléphone et dans la panique absolue je ne sais à qui je tentais d'appeler; notre chienne coker commençait à hurler à la mort; je vis arriver ma mère et ma soeur et comprenant le drame absolu, je sortais sur le balcon d'entrée de la maison et regardais le ciel énorme qui se mua dans un silence effrayant. Je dois prendre un train ce soir à 18h05 pour aller à Paris quelques jours........Je n'ai plus pris un centimètre depuis ce jour...................