......Deux trucs me chiffonnent.....

.....Evidemment pas la victoire de l'Espagne en Coupe du Monde; que le meilleur gagne et hier c'était eux, sans grosse faute d'arbitrage et bien que les Pays-Bas soient une super équipe aussi. Non, ce n'est pas cela : le boulon dans le yaourt today c'est qu'il fait trés beau et que, vue ma fatigue , je ne pourrais en profiter alors que j'attendais l'été tout le reste de l'année et surtout je SAIS que je serais incapable ni de me mettre au vrai travail mais aussi que l'alternative que représentait le fait de faire des collages préparatoires à d'autres peintures m'est innaccessible aussi; et cela me fait ressembler à un prisonnier mis au cachot , les mains nouées derrière le dos dans le noir. X a tenu sa promesse: il m'a coupé les mains et crevé les yeux ! Je bois par petite goulée mon café en attendant que Caroline se réveille et j'en reprendrais un autre qui aura aussi peu d'effet sur mon punch que le premier. Je n'ose rentrer dans mon atelier trop bordélique car trop petit malgré les trésors d'ingénuité que j'ai déployé pour utiliser le moindre espace vacant; je rêve d'une grande pièce fraîche où plusieurs chevalets m'attendraient impatients et fraternels..... Encore de ces songes bon à ranger dans le coffre de mon imagination entre les prés de montagne où je cours hors d'haleine et le retour des êtres chers disparus trop tôt. Nous sommes le 12 juillet, la Saint Olivier symbôle de paix et de concorde; encore un clin d'oeil à cet APAISEMENT dont je voudrais tant connaître les contours et qui s'éloigne plus je m'y approche. Et si j'arrêtais toutmon traitement antidépressif et les somnifères, aurais-je plus d'énergie le jour car à quoi bon pioncer comme un bébé et vivre le reste du temps comme un vieillard impotant ? Je sais, j'ai déjà essayé et ce fut la cata mais au point où j'en suis qu'ai-je à perdre ? C'est l'effet sur Caroline qui m'inquiète, elle qui a retrouvée une grosse part de son énergie, je crains que de cotoyer soit un légume comme maintenant soit un agité insomniaque ne la refasse plonger. Le psy ne m'est plus d'aucune aide tentant comme il le fait d'étayer ses connaissances avec son nouveau cas " Gérard " qui a chaque fois l'étonne et le laisse pantois : de quel côté se trouve le thérapeute ?.....