....Le barbouilleur s'attelle à la difficile tache pour organiser du sensationnel, non point pour le seul plaisir mais pour partager cette pantalonnade de séducteur conscient de ses limites qui ne sont pas minces. Cette moquette est lavable et fumable en s'éloignant pas à pas de ce chercheur de pépites qui s'escrime à cribler le ruisseau des faits divers. Il est du genre petit racoleur qui trouve dans l'universel matière à s'épanouir là où le pinceau ne sait que gratter la toile jusqu'au chassis; sur le mur s'étale avec prétention le canard boîteux du jour grand ouvert sur le grand large. Ainsi de la pierre au burin, ce stylo élague la branche où je me suis assis en sécurité ; du bourgeon soyeux surgit en tentateur cruel sitôt évanoui un simili-roman devenu classique ; ce monstre protéîforme au renouvellement incessant s'impose comme un anti-dialogue puisqu'aucun visage ami n'ose poindre le nez pour engager la conversation. Je n'ai décidément rien à dire à personne d'autre qu'à moi-même car c'est auprès de moi que j'ai le plus grand mal à vivre......