...N'attisez pas le feu qui couve en chacun de vous ! Pourquoi donc s'interresser à ce point aux climats comme nous le faisons de plus en plus ? Parceque le chaud et le froid accompagnent nos vies sous nos latitudes, dans nos relations avec le premier venu et d'autant plus avec nos proches . Mais étrangement le froid intense comme le brasier le plus ardent détruisent toute sorte de vie mais nous les attisons avec un soin particulier. Incapable ce jour passé de faire nada sauf le strict nécessaire alors qu'il me faudra bien me remettre à agir à plus grande échelle. A Paris, aux petits soins de ma mère, il me semblait revivre dans la peau d'un homme-enfant et je m'endormais sans trop penser aux lendemains. Ici je me sent écraser sous les servitudes d'un atelier qui souffre de mes absences et me le fait remarquer en cachant des objets désirés. Mais je ne changerais pas d'avis : mes manuscrits envoyés ,sans doute dans l'après-midi, ne me laisseront pas " l'arme " au pied; cette sixième activité sera la dernière, je ne saurais avaler un nouveau boa ! L'imperfection est présente à chaque page mais le tout appelle à l'attention; ce n'est là-aussi uniquement que la passion qui m'a habitée en me donnant à fond à chacune de mes expériences professionnelles. Elève plus que moyen j'ai obtenu le bac en candidat libre me faisant gagner deux ans .Que n'ai-je ensuite gaspillé de temps en étirant jusqu'à la rupture des pratiques que je ne pouvais abandonner dans la précipitation; Et pourtant c'est toujours dans les pires conditions que je les ai quittées: femmes , amis , travail. Une colonne vertébrale saine me permet de tenir debout et donne l'impression d'une fausse invulnérabilité; un double de cette colonne, invisible, m'aurait été indispensable ,comme pour toutes et tous, pour choisir le bon moment pour me tirer et ainsi être pris plus au sérieux; j'ai mis tout ceci sur le compte du refus de tout compromis qui oblige à bifurquer selon les circonstances. Certains appellent cela méchamment de l'opportunisme; moi je croyais être souple et il n'y a qu'un pas entre la souplesse et la faiblesse lorsque l'adversaire comprend qu'il peut profiter d'une naïveté emprunt d'indulgence. Je suis tel que vous me lisez, sans pudeur, les bras dangereusement ouverts.Je suis un terrible danger pour moi-même .............