..... Je m'apperçois en empilant ces feuillets que j'ai écris un manuel de survie dans un univers qui se meure. C'est pourquoi je suis sûr qu'il ne sera pas publié de mon vivant car pourquoi gâcher la fête des gens heureux ? La seule chose que je me reproche jusqu'à ce jour c'est d'avoir fait autant confiance aux marchands d'art qu'aux médecins incompétants, jaloux et prèts à tout pour faire gonfler leurs cassettes déjà bien garnies. Et par dessus tout de continuer de bond en bond de singer cette espèce de chimpanzés qui, se dressant sur leurs pattes arrières, ne savent avancer qu'en sautillant et non pas en posant un pied l'un devant l'autre; ce n'est pas le systhème que je critique à la marge mais au coeur même de ses ambitions démesurées à distribuer de la joie de vivre comme la Caravane du Tour à grande brassée attire le chaland en distribuant chapeaux en papier et bonbons. Ensuite lorsque passent les véritables héros à deux roues,l'intérêt sest émoussé et le soupçon de dopage est tel qu'importe l'exploit accompli y compris par le dernier. A chacun son manège, des chevaux de bois au jeu télé.....Tiendrai-je encore 1 jour, 1 semaine, 1 mois ? C'est pour Caroline que je m'invente des prétextes à cette survie car je sais que personne ne se préoccupe VRAIMENT de mon cas. Je suis le premier dégoûté lorsque à l'improviste je me vois dans un miroir; je crois l'avoir déjà dit, je me répette. Et alors ? Qui ne met pas deux fois ou plus ses pas dans ses propres empreintes ? J'aime la musique répétitive plutôt que celle construite comme Versailles ! A Versailles je hais tout : ses promoteurs ( roi de merde ), ses courtisans ( visiteurs de merde ), ses jardiniers ( égalisateurs de merde ). J'aimerai sûrement la jungle mais je n'y suis jamais allé, ses enchevètrements, ses dangers innombrables. Le confort des certitudes et des salaires fixes m'étant étranger, ma fin de vie commence dans le chaos et la peur perpétuelle; les maux dont je souffre, aucun spécialiste es-trouduc n'a été capable de guerrir ce qui n'est que l'empillement années après années de peurs paniques recherchées.Ce n'est pas que je sois craintif et peureux proprement dit, AU CONTRAIRE, c'est de cela qu'il est question à tout instant chez les gens de mon espèce : il faut les enfermer dans un caisson étanche pour éviter qu'ils ne contaminent les braves gens ! Ils ne sont quasimant jamais méchants et désirent en définitive la solitude de l'ermite craignant ses propres penchants. Fuyez-les, n'écoutez pas leurs sornettes, ne regardez pas leurs créations si par miracle elles existent ! C'est l'avenir seul qui donnera ou non LE certificat d'utilité publique à ces êtres dont les organes sont à l'extérieur, leurs deux coeurs palpitant à leurs paupières sanguinolantes de larmes......